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  • : " On a qu'à appeler ça Le Massacre alors. " Mickaël Zielinski, Nicolas Lozzi, mai 2009.
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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 18:15

dreamland

 

 

 

Je me souviens encore du jour où j'ai ouvert ce manga, bien deux mois après qu'un ami m'ait prêté la serie complète (8 volumes à l'époque, le tome 9 est sorti il y a deux semaines environ), regardant avec un certains detachement la couverture, me disant que ce graphisme ne m'inspirait pas vraiment. Je me decidai finalement à l'ouvrir, et  là, je pris une claque ! Et je dois dire que j'ai rarement lu un manga aussi fourni et étoffé que celui-là ! Mais laissez-moi donc vous en présenter l'histoire.

 

Le jeune Terrence a la phobie du feu (je ne vous dis pas pourquoi, ça vous gâcherait le plaisir), et tous ses cauchemars tournent autour de ladite phobie. Chaque nuit est donc un enfer pour lui (si j'ose dire), jusqu'a la nuit ou il va, par un dépassement de soi, se delivrer de cette phobie, surmonter sa peur. Il rencontre alors, dans son rêve, un homme étrange qui lui revele que toutes les personnes qui arrivent à dominer leurs craintes deviennent les contrôleurs de leurs aversions, et ont la capacité de voyager chaque nuit dans le monde des rêves, tout en pouvant utiliser leur pouvoir. Néanmoins, ce véritable "monde de la nuit" renferme une multitude (et quand je dis multitude, je pèse mes mots) de sous-mondes, comme le monde du jeu, avec casino et poker à volonté, le monde des chats, etc.

 

C'est dans cet univers, ce Dreamland, que notre héros, aidé par d'autres personnages aussi attachants que haut perchés, va prendre conscience de notions comme le don de soi, l'amitié, et decide de parcourir ce monde pour y devenir le plus puissant et ainsi retrouver une chose qu'il a perdue, mais là, je ne vous en dis pas plus, suspens... On retrouve dans ce manga tous les ingredients pour faire un bon récit d'aventures : de la baston, des jolies filles, des pouvoirs à gogo, mais ce qui marque vraiment, c'est le côté barré et à la fois structuré de l'histoire. Les mondes sont tous déjantés, les créatures que l'on y rencontre sont comiques, tristes, on y fait la fête, on se bat pour acquerir de l'experience, et chaque nuit vécue par Terrence est une nouvelles découverte pour le lecteur, de nouveaux visages, de nouveaux buts, de nouveaux amis et ennemis. C'est parfois déroutant, mais on se laisse facilement happer par l'imagination plus que débordante de notre Reno national (eh oui, un mangaka francais, montpelliérain même!). On reste suspendu à chaque page, et limite déçu lorsque nos héros se reveillent. Car oui, Dreamland c'est aussi la vie d'un jeune garçon pommé, qui va vivre ses premiers amours, le bac, et nous le suivons également dans ses journées de jeune étudiant. Et ce qui est le plus drôle, c'est que certains de ses amis/ennemis/connaissances du monde réel se retrouvent dans Dreamland, ce qui ajoute encore plus de piment à cette histoire.

 

Voilà, Dreamland, c'est graphiquement bon (d'ailleurs plusieurs dessinateur s'y succèdent selon l'effet desiré, même si Reno Lemaire fait l'essentiel du travail), l'histoire est tout bonnement ahurissante car complètement barrée, on a l'impression de vivre nous-mêmes un rêve, comme quand on est soudain attaqué par une bouteille de schweeps agrumes sortie de nulle part (ça vous l'a jamais fait ?), et on peut s'identifier à quantité de personnages (dont beaucoup sont récurrents) qui ont tous un relief et un caractère particulier. Bref, je vous le conseille chaudement, et en plus, un manga fait par un francais, c'est quand même pas courant !

 

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commentaires

N
<br /> Un manga fait par des français...ça pourrait faire peur.<br /> Cela dit la description de l'histoire donne envie de le lire !<br /> <br /> <br />
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